Habitudes alimentaires une réflexion sur la traçabilité de nos produits dans nos assiettes agriculteur Part.2

Les industriels fabriquent des produits, préparent des dossiers soumis à des commissions dont la moitié des experts sont payés par l’industrie. Je ne m’étendrai pas sur le lobbying qui est simplement choquant, brassant des dizaines de milliards sur notre dos ; ce genre de trafic ne devrait pas exister. Des accords de libres échanges sont même d’actualité : TAFTA, CETA, JEFTA, encore plus dangereux car plus compliqués à contrôler. Les produits seront fabriqués dans des pays très loin et où les normes sont différentes des normes européennes. Mais voilà la boucle est bouclée.

Et pourquoi l’agriculteur n’arrive-t-il pas à vivre de ses cultures, et force est de constater que trop se suicident (Cliquez sur le lien un article de Médiapart sur le sujet)? Alors que l’on mange de plus en plus, et que la population augmente.

Il y a un marché mais le problème est dû à la globalisation. Et notamment, nous avons laissé se concentrer les entreprises. En France les centrales d’achats se comptent sur les doigts d’une main et face à elles des milliers de cultivateurs et de PME agroalimentaires sont réduits d’une certaine façon à un système aliénant. En effet si tu commences à produire beaucoup et que tu vends à la grande distribution. Et que pour le coup, si tu es amené à perdre un client (une centrale d’achat), qui notamment représente 20% environ de ton chiffre d’affaires., tu n’as plus qu’à fermer boutique. Donc ils te tiennent, tu as choisi d’être un agriculteur libre et un jour tu te réveilles et tu t’aperçois que tu as perdu ta liberté (Cliquez sur le lien Part.1). Alors que c’est justement ce pourquoi tu avais choisi ce métier.

Face à tout ceci des solutions existent :