Acteur français dont l’authenticité m’a toujours séduite
Jean-Pierre Bacri est né le 24 5 1951 à Castiglione en Algérie heure inconnue. Il nous a quitté le 18 janvier 2021. Acteur, scénariste et dramaturge français dont
l’authenticité m’a toujours séduite. Il fut initié très jeune au cinéma par son père qui le week-end travaillait en tant qu’ouvreur dans une salle de cinéma. Puis il monte à Paris et s’inscrit au cours Simon et aussi au cours de Jean de Périmoni tout en écrivant déjà des pièces de théâtre. Il devient placeur à l’Olympia tout en s’essayant dans la publicité. Un caractère de Gémeaux, comédien, ouvert à toute forme
de communication. Curieux, le mimétisme fait partie de sa palette. Adaptabilité, intelligence, remise en question sont des attitudes qu’il cultive au quotidien. En 1979 il reçoit le prix de la vocation dans « Le doux visage de l’amour ». Puis en 1980 alors qu’il a 29 ans, il joue son premier rôle dans « Le toubib » et en 1981 dans « Le grand pardon ». Ensuite il enchaînera pléthore de seconds rôles en collaborant notamment avec les réalisateurs les plus en vue de son époque.
Il y cultivera son personnage d’éternel râleur, son authenticité
« Mort d’un dimanche de pluie » en 1986 son nom sera enfin sur l’affiche, puis en 1987 il tournera « L’été en pente douce ». Cette même année il jouera dans la pièce de théâtre « L’anniversaire » où d’ailleurs il rencontrera Agnès Jaoui qui deviendra sa compagne et sa plus proche collaboratrice.
Un sacré tandem naîtra de cette idylle, où ensemble ils s’essayeront à l’écriture, et à la direction d’acteur. Un humour qui décoiffe et qui retranscrit la société qui nous entoure.
En 1997 il remportera le César du meilleur acteur dans un second rôle de « On connait la chanson ». Les films à succès comme Cuisine et dépendance, un air de famille, et le goût des autres (cliquez sur le lien des extraits de ce film culte), film multi-récompensé. Leur vaudra avec Agnès le quatrième César du meilleur scénario original ou adaptation. Une consécration, le grand public est au rendez-vous.
Il enchaînera alors des rôles dans lesquels il y soignera sa marque de fabrique. Il y cultivera son personnage d’éternel râleur (Cliquez sur le lien un article sur Gilles Lellouche) , son authenticité, son côté brut de décoffrage. Bacri un acteur qui ne se prend pas la tête. L’authenticité est ce qu’il recherche avant tout dans sa vie comme dans son travail.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur