Boris Cyrulnik et la résilience
Boris Cyrulnik, salue les physiciens qui selon lui ont fondé l’attitude scientifique. Ils ont transformé le mythe en réel, en tangible. La résilience c’est un mot usité par les physiciens. Notamment c’est un mot latin employé par les agriculteurs qui l’emploient depuis la nuit des temps. Un sol est dit résilient (Cliquez sur le lien un article sur Boris Cyrulnik sur la résilience) quand après un incendie ou une inondation, la vie reprend et la faune n’est plus la même.
Boris Cyrulnik nous propose de comprendre la vie autrement d’aller vers une pensée plus intégrative. Notamment de réfléchir sur la psychologie, le » je et le moi ». Il faut se méfier des certitudes. Selon lui, les enfants, les idiots, les fanatiques en sont pleins. Il nous confie : « J’ai une certitude c’est de n’en avoir aucune ».
Conversation sur le genre entre Boris Cyrulnik et Joy Jurville
Je vous invite à réfléchir sur la nature de nos enfants. On peut observer aujourd’hui si l’enfant est emphatique. Selon Boris Cyrulnik un être vivant qui a besoin de l’autre pour devenir lui même devient autocentré. Très tôt les petites filles sont intéressées par l’autre, les maux des autres, alors que les petits garçons sont plus dans la compétition, dans la force physique. Je pense que nous pourrions transformer l’éducation que nous donnons à nos enfants. Être plus ouvert et ne pas les enfermer dans un « genre » qui va conditionner leur futur.
Un mot parle peu, il peut être très précis, et très ciblé. Il ne dit qu’une fois les choses, si l’on ne veut pas l’affaiblir à nous de le servir à bon escient. L’épanouissement féminin, le fait de vivre ensemble et en société impriment des significations différentes aux mêmes choses. Certains êtres sont de nature plus emphatiques, ils ont hérité d’une sensibilité et d’une réceptivité alors que d’autres sont plus compétitifs. A nous parents de respecter le caractère de notre progéniture, plutôt que de les enfermer dans un genre qui les poussera à lutter contre eux-mêmes. A se travestir pour être intégrés dans un pan de société qui ne leur correspondra pas toujours.
Pour Boris Cyrulnik, si l’on secrète beaucoup de sérotonine
Pour Boris Cyrulnik, si l’on secrète beaucoup de sérotonine qui est un neuro médiateur qui passe d’un neurone à l’autre, on est de nature, paisible tranquille, ému par la poésie, l’art et sensible. D’ailleurs, pour cette population, tout est un évènement, tout leur plait, ou bien les blessent. Il n’y a pas de filtre. La personne n’est pas préparée à vivre dans un contexte de crise si elle se retrouvait dans un milieu difficile, de précarité sociale, de guerre. Au risque de me tromper, le même déterminant génétique qui était un facteur d’émotion et de sensibilité dans un monde en paix devient un facteur de vulnérabilité dans un monde où il vaut mieux être dur, et bagarreur…
Force est de constater qu’il n’y a pas de programme génétique. Néanmoins, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de déterminant génétique. Votre sexe, la couleur de notre peau par exemple est génétiquement déterminée. L’épigenèse est la manière dont le milieu gouverne notre développement avant la fécondation. La biologie s’intègre au récit, à l’ipséité, à ce qui fait votre différence personnelle.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur