Clarissa Pinkola Estes une conteuse hors du commun contes

Elle choisi les contes pour faire passer son message

Clarissa Pinkola Estes est née le 27 1 1945 au Mexique. Elle a vécu aux U.S.A et a été adoptée pas une famille d’origine hongroise. Clarissa fut diplômée en ethnologie et en psychologie clinique et choisi les contes comme support pour faire passer son message. Elle fut aussi directrice de l’institut C.G Young de Denver et elle a crée le concept de la femme sauvage. Elle est conteuse et psychanalyste. Auteure de « Femmes qui courent avec les loups » publié en 1992.
 

Cette nature sauvage nous pousse à nous dépasser, à aller au-delà de nous

Dans cet ouvrage elle met en parallèle la nature sauvage (cliquez dur le lien une rencontre insolite) qui permet aux loups esquintés, blessés, seuls qui iront au bout de leurs forces pour avancer. Probablement de ne pas baisser les bras, ni de mourrir jusqu’à ce qu’ils trouvent un endroit pour se reconstruire, voir guérir. Cette force de vie, nous l’avons aussi, et nous pouvons la trouver chez certains êtres ayant tout perdu, lors d’un tremblement de terre, ou d’une guerre, d’un évènement traumatisant. Et qui s’investissent à nouveau dans une nouvelle construction de vie. C’est aussi l’exemple de Job dans la bible.

Cette nature sauvage nous pousse à nous dépasser, à aller au-delà de nous. Il suffit de ne plus avoir le choix et d’aller au plus profond de nous pour rencontrer cette force que nous avons en nous depuis toujours. Ce livre elle le dédie aux femmes qui ont été violentées psychologiquement ou dans leurs chair.  Un recueil magnifique dans lequel elle leur ouvre la voie pour découvrir cette force intérieure qui  permet de se reconstruire, de se dépasser.

Elle dit venir d’une famille de conteuse ou de femmes en femmes, ce don s’est transmis. Et ces contes qu’elle a retrouvé dans différentes les traditions, elle nous les partage. Des contes  (cliquez sur le lien un auteur qui va beaucoup vous plaire) qui contiennent des vérités essentielles au développement de l’être humain. Qui en fait lui permettront de progresser, de grandir.

Et ces contes qu’elle a retrouvé dans toutes les traditions, elle nous les partage

Je me souviens de ce vieux pécheur solitaire qui entendant des voix de femmes, des rires, qui a volé une peau de phoque, et qui l’a caché. Jusqu’au moment où ces femmes voulaient repartir, une d’entre ne retrouvant pas la sienne a du rester sur terre. Elle s’est engagée à rester 12 ans avec cet homme, à avoir un fils avec lui aussi. Les années passant, alors que l’on arrivait à la fin du contrat sa femme devenait de plus en plus fragile. Elle devait retourner dans ce monde marin pour retrouver ses forces.

Un conte qui m’a beaucoup touché. Et après chaque histoire ces explications psychanalytique venaient enrichir le texte. Ce livre a été des années mon livre de chevet. J’y ai puisé beaucoup de forces, de conseils et il m’a permis aussi de voyager à travers les contes du monde entier.