Deux points de vue sur l’amour Boris Cyrulnik et Osho Rajnessh par Joy Jurville couple Part.2

D’où vient cette idée de couple

Selon Boris l’amour est un moment délirant et pathologique d’un être humain normal. Parce que lorsque nous sommes en amour nous est plein d’elle ou de lui alors qu’on ne le ou la connait pas… Si ça n’est pas délirant… C’est un phénomène normal pour un être humain que d’avoir des moments délirants.

La plupart des humains ne vivraient pas en couple, s’ils n’en avaient entendu parler (Cliquez sur le lien un article sur des couples mythiques) … D’où vient cette idée de couple ? Le couple va se rencontrer avec ses ressemblances et ses différences. Les mâles vont réaliser qu’ils seraient pour quelque chose dans la génération d’enfant. Sans en comprendre le sens. Ils cherchent alors, un moyen pour retenir la femme. Et c’est  le début du mariage, pour protéger la filiation. Et être certain de sa progéniture. Ce n’est que depuis la fin du XVIII, que l’homme comprend la paternité.

Il faut séparer le couple de l’accouplement, dans une vie de couple il y a 5 à 6000 rapports sexuels. L’accouplement a pu se faire dès qu’il y a tissage de liens. Ensuite le mariage est présenté comme une structure sociale. Et l’amour n’a plus rien à voir dans cette organisation.

Osho dit encore que l’amour est comme une brise d’été. Les poètes savent en parler, les scientifiques, ceux qui dissèquent en oublient le sens. L’amour est un cadeau qui surgit dans notre vie. Bien souvent au moment où on s’y attend le moins. Et le quotidien, d’ailleurs détruit cette liberté qu’a l’homme ou la femme. Vouloir mettre l’oiseau en cage le tue chaque jour un peu plus. L’amour est une aventure, un voyage, qui ne rime pas avec mariage dans le sens où l’on voudrait s’approprier l’autre et lui demander de devenir ce que l’on voudrait qu’il soit. L’amour pour exister a besoin de liberté, d’être soi, de s’être trouvé et de comprendre que l’homme et la femme sont prévus pour s’unir, tout comme le Yin et le Yang

Il faut séparer le couple de l’accouplement

La peur de l’abandon, de la solitude, fait bien souvent fuir l’autre. Il fait peur. Le mariage – s’il n’a pas de base spirituelle profonde –  n’a point de sens. La spiritualité n’est pas à confondre la bénédiction d’un représentant d’un culte, qu’importe la religion. La spiritualité tisse des liens profonds à l’intérieur des êtres et elle a notamment du sens. Elle englobe l’éternel. Elle rassemble des êtres de la même famille d’âme. Un lien qui ne peut se défaire même en cas de séparation dans tous les sens du terme. Les âmes se sont liées devant quelque chose qui les dépasse et dans cette incarnation elles cherchent celui ou celle qui va les compléter.

L’amour nous demande de grandir. Une rencontre est souvent un miroir qui nous renvoie à notre capacité d’aimer en relation avec l’amour que nous avons reçu durant notre enfance. Et probablement, l’amour que nous nous portons à nous même. S’il est plus dans le bas de l’échelle, notre capacité d’aimer sera mise en danger à chaque rencontre. Plus l’amour que vous vous portez progresse sur l’échelle vers le haut, plus vous serez en capacité d’aimer. Vous rayonnerez de plus en plus, en d’autres termes tout ce qui est à l’intérieur de vous émane à l’extérieur. L’amour que vous donnez à l’autre est proportionnel à l’amour que vous vous portez.

Dans une vie de couple il y a 5 à 6000 rapports sexuels

N’oubliez pas vous vous êtes choisi dans un autre espace temps. De toute évidence, votre partenaire, celui qui vous est dédié ne voudra pour rien au monde vous perdre. Il se sentira comblé, et entier auprès de vous. Il aura naturellement envie d’un futur, et  aussi que votre histoire s’enracine. C’est aussi simple que ça.  Alors soyez libres et vous-même le plus possible, vivez pleinement.

Joy Jurville