De plus, la photographe renoue avec le passé glorieux des empires africains grâce à cette glorification des modèles noirs. Ainsi, à travers son art, elle sublime les peaux noires. Elle a très délibérément choisi un modèle à la peau foncée pour défier ce qu’elle dit être une culture de blanchiment au Kenya. Où certains considèrent les teints clairs comme plus beaux. Le premier modèle qu’elle a utilisé avait également un espace entre les dents, ce qui dans sa culture kikuyu, dit-elle, « est considéré comme un symbole de beauté ». Et il fallait qu’elle ait des cheveux naturels.
Muriu voulait qu’une fillette kényane de 10 ans qui voit les photos et puisse dire : « C’est moi. »
En regardant les images, il est évident que leur construction est un processus méticuleux. Il commence par le choix du tissu. Que Muriu décrit comme l’une des parties probablement, les plus difficiles mais aussi les plus agréables.
Thandiwe Muriu explore des piles de tissus importés de tout le continent, du sol au plafond
Passant des heures dans les magasins de tissus de Nairobi, elle explore des piles de tissus importés de tout le continent, du sol au plafond.
Elle recherche « quelque chose de très fort, avec une qualité presque psychédélique. Comme si les tissus étaient vivants, en mouvement et déroutaient l’œil ». Elle utilise des tissus, déclinés dans des couleurs franches et vives enveloppant ses sujets. Il est possible de reconnaître l’Afrique, mais pas nécessairement les motifs traditionnels. « Nous sommes dans cette nouvelle Afrique, cette nouvelle génération. Où nous aimons nos imprimés mais nous n’allons pas les porter de manière traditionnelle. »
Une autre étape clé est celle des cheveux.
Au fur et à mesure du développement du projet, Thandiwe Muriu est devenue plus exigeante dans son exploration de la beauté africaine (Cliquez sur le lien Part.2) . Elle fait des recherches sur les coiffures historiques et traditionnelles. Puis, avec l’aide d’un styliste, elle leur donne une touche moderne et funky. Mais elle se base sur les cheveux que nos ancêtres portaient réellement », explique-t-elle. « C’est devenu plus qu’un simple regard sur la beauté. Il s’agissait de se demander : « Quels sont les symboles de beauté que nous avons perdus ? ».
Les lunettes, fabriquées à partir de canettes de boissons gazeuses, de passoires à thé en plastique, de pinces à linge, de brosses à bouteilles et d’autres objets, représentent la manière innovante. Dont de nombreux objets du quotidien au Kenya sont réutilisés pour d’autres usages, explique Mme Muriu.
Les images de sa série Camo – abréviation de camouflage – créent une illusion d’optique. Où la personne photographiée disparaît presque sans qu’il soit possible de l’ignorer.
Les Papotes Mystiques
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