Thandiwe Muriu, autodidacte, elle a été à « l’université de YouTube » Part.1

2 octobre 2021 / actualites

Thandiwe Muriu, autodidacte, elle a été à « l’université de YouTube » Part.1

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Thandiwe Muriu se devait d’être en accord avec qui elle était et d’où elle venait

 

Thandiwe Muriu portrait fond orange-Atlaneastro

 

Thandiwe Muriu, la Kényane qui réinvente la photographie et brise les codes

Férue notamment de photographie depuis l’âge de 14 ans, Thandiwe Muriu grandit au Kenya dans une famille marquée par l’art (Cliquez sur le lien, un article sur elle), entourée d’une sœur styliste et d’une seconde pianiste virtuose. C’est son père, un homme qui tenait à s’opposer aux idées reçues sur le patriarcat. Qui a eu quatre filles, et leur a enseigné comment changer un pneu de voiture, faire un barbecue et, également utiliser une caméra. Et lorsqu’elle a été en âge de choisir une carrière, il l’a encouragée à suivre sa passion pour la photographie.

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Thandiwe Muriu inspirée par les images vues dans les magazines Vogue de sa sœur

 

Thandiwe Muriu tissu africain fond bleu mannequin fondu dans la photo-Atlaneastro

Inspirée par les images qu’elle a vues dans la collection du magazine Vogue de sa sœur. Thandiwe Muriu s’est lancée dans la photographie commerciale dans un premier temps. Un domaine dominé par les hommes au Kenya. Elle explique que son travail est une introspection, une réflexion personnelle (Cliquez sur le lien un article sur la photographe Dora Maar). Thandiwe Muriu a confié à BBC qu’elle avait réalisé que la photographie de mode devait être en accord avec qui elle était et d’où elle venait.

Le travail ludique de la jeune Kényane a l’aspect d’un magazine de haute couture sur papier glacé. Mais il a notamment une signification plus profonde.

Thandiwe Muriu mannequin vêtue de bleu assise-Atlaneastro

« Je suis petite, j’ai l’air très jeune et, bien souvent, les gens me rejetaient. J’arrivais sur le plateau et on s’adressait à mon assistant, pensant qu’il était le photographe. J’ai dû prendre ma place et dire : « Bonjour, c’est moi qui commande ». Alors qu’elle développait son art. Muriu a été aidée par un groupe de photographes qui innovaient dans le pays en tant qu’artistes locaux.

Osborne Macharia, l’a aidé à trouver son propre projet créatif loin du travail commercial. C’est ainsi qu’est né Camo en 2015. C’est pourquoi cette série avec des tissus funky, des coiffures élaborées. Et des lunettes improvisées sont une célébration attrayante et pleine d’esprit de la culture de la trentenaire.

Déterminée, passionnée, elle souhaite incarner un fer de lance pour toute une nouvelle génération de femmes engagées. Prochain challenge? Prenez la photo d’une couverture de Vogue.

Elle considère la série intitulée «Camo», lancée en 2015, comme une réalisation marquant une étape décisive dans sa démarche artistique.

 

Thandiwe Muriu veut que ses modèles se fondent dans la masse et se distinguent en même temps

 

Thindiwe Muriu mannequin fondu dans le fond avec les mains devant le visage -Atlaneastro

« Au départ, je m’explorais en tant que créatrice », dit-elle. Mais même les premiers travaux ont ce qu’elle appelle « la marque de fabrique de Thandiwe ». Ce qui signifie que « tout est très audacieux, et excentrique ».

« Je pense qu’avec les premières images, il s’agissait de célébrer ces magnifiques tissus. Et cette culture dynamique dans laquelle je vis et que je vois tous les jours. »

il est important pour elle de mettre en valeur la beauté naturelle des femmes auxquelles elle peut s’identifier. Ses compositions peignent une esthétique liée aux critères de beauté de la féminité noire. Modèles indispensables au lectorat africain du pays et de la diaspora, encore trop souvent absents de l’un des magazines.

De plus, la photographe renoue avec le passé glorieux des empires africains grâce à cette glorification des modèles noirs. Ainsi, à travers son art, elle sublime les peaux noires. Elle a très délibérément choisi un modèle à la peau foncée pour défier ce qu’elle dit être une culture de blanchiment au Kenya. Où certains considèrent les teints clairs comme plus beaux. Le premier modèle qu’elle a utilisé avait également un espace entre les dents, ce qui dans sa culture kikuyu, dit-elle, « est considéré comme un symbole de beauté ». Et il fallait qu’elle ait des cheveux naturels.

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« Les Papotes Mystiques »

photo Joy Indonésie

Je continuerai d’enseigner par mes lectures aidée du Tarot, de l’Astrologie, de la thérapie. Et notamment de tous les supports de guérison à ma disposition pour travailler avec tous.
Inlassablement, je vous aiderai à comprendre qu’il est temps d’être enfin vous. D’être et d’accepter la mission que vous êtes probablement venus accomplir ici bas. Et notamment à chercher sans relâche des chemins qui vous permettront d’être lumineux, sereins, confiants et créatifs. N’oublions jamais que nous sommes tous des facettes du Un.

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Joy Jurville

Psychothérapeute, chercheur en Astrologie et en Tarologie depuis 1981. Je vis mon métier avec passion !

 

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