Zirvab compositeur, il créa un millier de poèmes mélodiques
Chanteur, il mit au point les techniques poétiques et vocales tel le qui donnèrent naissance au flamenco. Compositeur, il créa un millier de poèmes mélodiques qui seront joués et chantés en Andalousie et dans tout le bassin méditerranéen.
C’est encore Ziryab qui introduit à la cour le système des noubas, fondement de la tradition musicale andalouse. Nouba veut dire « attendre son tour ». Chaque musicien, en effet, attendait son tour pour chanter devant le calife. Indissociable de la danse, la nouba est une suite de pièces vocales et instrumentales. Dont le nombre de mouvement et de pièces, basé sur les modes, s’est enrichi au fil des siècles. Ziryab introduisit dans les chœurs de la nouba des chanteurs n’ayant pas mué. Ces fameux castrats dont la voix charmera les mélomanes jusqu’à Rome, dans la chapelle pontificale.
Technicien précis, Ziryab codifia le chant, limitant les improvisations. Pédagogue, il fit travailler ses élèves en les initiant à la pratique des vocalises.
Musicien extraordinaire, il va notamment explorer et tenter d’assimiler les musiques du Nord, les romanceros profanes, les musiques religieuses chrétiennes. Comme le chant grégorien qu’il transposera dans le malouf.
Ziryab se révéla aussi un fin lettré, un poète précieux, qui perfectionna le sawf
Grâce à sa prodigieuse mémoire, c’est par lui que des milliers de chansons orientales de lointaines origines gréco-persane entrèrent en Andalousie. Mais Ziryab se révéla aussi un fin lettré, un poète précieux, qui perfectionna le sawf, délicat poème monorime. Il fut un conteur intarissable.Maître de l’élégance, par son charisme et son talent, il devint l’arbitre de l’élégance d’Al-Andalus, y révolutionna les modes vestimentaires et la cosmétique. Il imposa à la Cour l’art raffiné de la cuisine orientale, celle des Mille et Une Nuits. Et un ordre protocolaire strict pour l’ornement de la table et l’ordonnancement des mets.
C’est au raffinement de Ziryab et à ses préceptes que l’on doit le remplacement des nappes en lin par celles de cuir ouvragé et celui des gobelets d’or ou d’argent par les coupes de cristal. Il apporta également dans une société musulmane réputée austère et fermée, surtout celle des femmes, et plus particulièrement aux recluses des harems et à leurs eunuques, les recettes secrètes de la magie et de la divination chaldéenne.
Ziryab apporta aux recluses des harems et à leurs eunuques, les recettes secrètes de la magie et de la divination chaldéenne
Ziriab, au courant de tous les secrets de la cour, eut une grande influence sur l’émir Abd al-Rahman II et fut un de ses confidents et conseillers les plus écoutés.
La petite histoire lui attribue de nombreuses bonnes fortunes, tant féminines que masculines.
Ziriab se maria à une fille de famille royale qui l’aida tout au long de son domaine qui est l’art andalous. Et avec laquelle il eut trois enfants, deux garçons et une fille. Leur mariage se déroula luxueusement en Andalousie. Ils vécurent heureux à jamais, et même après la mort de son fidèle mari. Elle ne put se remarier et fit grandir ses enfants. Les aima tout autant que son décédé mari jusqu’à son dernier souffle. Tout à fait comme son affranchi Moulay Ghali El Châarif qui demeura près de lui depuis le début de sa route vers l’art. Celui-ci aimait aussi la jeune Meryem, fille d’un marchand de pommes et d’une tisseuse de draps dans le village. Qui notamment resta auprès de la belle fille aux yeux noirs comme deux fidèles veuves. Il ne leur demeura certes que leurs chers enfants.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur
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