De Maîtres à élèves de générations en générations
Tout d’abord Alexandra est une femme hors du commun (cliquez sur le lien). Elle a médité dans une caverne durant trois ans, près de son Maître dans les Himalayas. Elle était ravitaillée à raison de deux fois par an. Le reste de l’année ces régions étaient impraticables. Notamment, elle a appris et travaillé auprès de son Maître des techniques anciennes tibétaines, telle que le toumo« . Ce sont d’ailleurs des pratiques tantriques qui permettent de repousser la résistance au froid. Elles sont transmises encore de Maîtres à élèves, de générations en générations. Ces enseignements lui serviront lors de ses voyages. (cliquez sur le lien). Force est de constater que si elle est restée en vie certaines nuits, alors que le thermomètre avoisinait les -40° c’est parce qu’elle a utilisé ces techniques.
C’est probablement grâce à ces études. Après trois ans à méditer dans sa grotte, son maître lui donnera le nom de « Lampe de sagesse .Elle reçu aussi le nom de Jétsunema (la « Dame-Lama »). Ce qui lui permettra donc d’ouvrir les portes de tous les monastères où elle a eu envie de se rendre. Enfin, elle a traduit de nombreux ouvrages, écrit des livres. Alexandra a toujours eu la volonté d’aller au-delà des limites imposées.
Il y a les palais des Grands Lamas, les Tulkus, les Maîtres spirituels
Tout d’abord, elle a vécu pendant plusieurs années dans des monastères qui sont semblables à des villes, d’autres des villages. En outre, on trouve à l’intérieur plusieurs collèges universitaires. A Kundun, où elle a résidé un certain temps, il y avait probablement 3000 membres. Son cas était exceptionnel, aucune femme ne demeurait là-bas. Dans ces monastères, chacun vit chez soi selon ses moyens. Il y a les palais des Grands Lamas, les Tulkus, les Maîtres spirituels. Certains sont extrêmement riches et leur fortune va en grandissant.Du propriétaire au locataire. ils ont organisé un système de classement par gradation descendante jusqu’à ce que certains vivent dans de simples maisonnettes tandis que d’autres louent des chambres dans des grandes maisons.
Un guide ou un maître spirituel
Le rôle du gourou ne consiste pas à apprendre des vérités à son disciple, ni à lui dicter les choses qu’il doit croire. Son rôle consiste apprendre à son disciple à cultiver les facultés de réflexion, de discrimination qui le conduisent à découvrir lui-même la vérité.
Il ne faut pas croire que tous les monastères ont un guide ou un maître spirituel, considérez le nombre extraordinaire de personnes dans les monastères dans ces pays là. On en compte plusieurs milliers. Par conséquent, il ne faut pas penser que dans cette masse considérable d’individus, il n’y est que des intellectuels ou des mystiques qui veulent assurer leur vie spirituelle. Certains y rentrent à l’âge de 8 ans, d’autres adultes. D’ailleurs, les moines sont exempts d’impôts. Ils apprendront à lire mais lire pour un tibétain, c’est à dire lire des syllabes. Il ne sait même pas que ça fait des mots (Cliquez sur le lien un document ancien avec la voix d’Alexandra qui met en exergue les grands moments de sa vie). Il ne connait donc pas la signification de ce qu’il psalmodie.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur