Enfin Gauguin rêve d’ailleurs
Enfin Gauguin rêve d’ailleurs. C’est le thème de son tableau « l’enfant endormi », où il représente un enfant. Il est à côté d’une choppe de bière norvégienne immense devant un papier peint avec des oiseaux imaginaires. Il rêve (cliquer sur le lien pour lire l’article 1), d’une autre vie que cette vie bourgeoise avec toute cette marmaille affamée et surtout dans ces brumes du nord.
Gauguin quitte la France pour retrouver sa nature sauvage
Gauguin veut quitter la France, et l’Europe pour retrouver sa nature sauvage et son énergie. Il part avec Laval un jeune peintre. Après un évènement peu glorieux au Panama, ils arrivent en Martinique. Ils trouvent une « case nègre » en dessous d’eux la mer avec une plage. Un jardin avec des cocotiers, des arbres fruitiers admirables pour le paysagiste qu’il est. Il peint la végétation luxuriante avec des tons originaux, violets, orangers, de vieux roses. Mais la dysenterie et le paludisme le pousseront à abandonner ce petit paradis.
Gauguin et les expositions impressionnistes
A son retour à Paris, il vend par l’intermédiaire du marchant de tableau Théo Van Gogh. Le frère de son ami, ces paysages de Martinique et quelques céramiques. Il peut repartir en Bretagne mais cette fois-ci libéré des leçons des impressionnistes. Il simplifie ces compositions choisies des vues en plongées comme dans les estampes japonaises. Cependant il adapte les couleurs admirés en Martinique. Enfin, il cerne ces aplats de traits noir qu’il a repéré chez son ami Emile Bernard.
En 1879 Degas et Caillebotte invitent Gauguin à participer
Tandis qu’en 1879 Degas et Caillebotte l’invitent à participer à la quatrième exposition impressionniste. Il présentera une sculpture représentant Emile son premier fils. C’est un buste classique, au modelé parfait que Gauguin a réalisé en à peine 2 ans, grâce au savoir faire de Jules Ernest Bouillot le propriétaire de son appartement. Il apprend les us et coutumes de la peinture avec Pissarro sur les hauteurs de Pontoise où il fait de la peinture en plein air. Aussi pour la cinquième exposition impressionniste en 1880 où il montre cette incroyable aptitude à peindre et notamment, aussi à sculpter. Le buste de sa femme et sept paysages se font remarquer par la critique et par le marché de l’art. Il vendra trois toiles à un marchant.
En conclusion, un peintre maudit. Il rêve d’ailleurs (cliquez sur le lien 2 photos retrouvées « les seules de Paul Gaugin à Tahiti). Ces envies de retrouver sa nature sauvage, cliquez sur le lien pour voir le film), l’emmèneront jusqu’aux Marquises en passant par Tahiti. Je vous raconterai la suite dans le prochain article consacré à Gauguin. Je ne manquerai pas de mettre un lien sur cette page.
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Gauguin au Grand Palais exposition « l’Alchimiste » part.1 L’homme