Et que nous rentrons dans la danse
Ces danses nous entraînent dans des voyages en Amérique latine. La musique est festive, joyeuse. Elle évoque le soleil, la Téquilla ou les alcools de ces latitudes. Le flux et reflux de la mer lorsque la frénésie s’empare de nous et que nous rentrons dans la danse. Ce sont des rythmes sensuels, des pas de deux serrés parfois comme dans la Bachata.
Des mouvements langoureux, des prémices à des rapprochements. Et puis un jeu avec la Salsa où chacun suit des mouvements précis et les partenaires s’amusent ensemble. Le rythme nous pousse à nous dépasser et nous essayons de le suivre le plus longtemps possible. Beaucoup décideront de pousser plus loin l’apprentissage et de multiplier les entrainements, stages ainsi que compétitions.
La Salsa et ces danses latine sont bien plus complexes que ce que nous pouvons imaginer. Surtout pour l’homme. Il guide et doit se souvenir de passes complexes, d’enchaînements pour faire danser sa partenaire. Il y a un travail de mémoire, de concentration et de pratique aussi car chaque mouvement est réfléchi, efficace et doit être exécuté sur un tempo précis.
Et nous permet de faire un arrêt sur image
La femme va devoir apprendre à suivre l’homme. A ne pas le diriger, à le laisser faire même s’il se trompe comme le précise souvent notre professeur. Son travail c’est de lâcher prise et de danser pour s’amuser. Notamment de ne pas contrôler, et
de faire confiance.
L’homme tirera le bénéfice d’être aux commandes. Notamment de prendre sa place de mâle, son masculin si ce n’est pas le cas dans sa vie. Je vous assure que vous ferez des progrès si c’est ce que vous voulez acquérir.
La Salsa c’est une danse corporelle où on travaille aussi un certain, déhanchement que ce soit des épaules, du buste, des hanches, des jambes. Une souplesse presque celle du mime parfois qui déstructure son corps. Et toute cette expression corporelle est en rythme. Il émane de ces sons, congas, cloche et autres instruments un côté primitif qui nous emmène dans une forme de transe. Cette danse ne laisse pas indifférent, elle nous transporte très loin et nous permet de faire un arrêt sur image. De faire une pose nécessaire dans cette vie qui demande toujours d’aller plus vite.
La danse est un langage, une expression
Je suis des cours depuis un peu plus de 2 ans. A force de conseiller pour mille et une raison à mes consultants la Salsa entre autre. Je me suis enfin décidée un jour à franchir la porte d’un cours. Et j’y suis restée. C’est un beau moment récréatif.
Ou chacun vient chercher une nourriture différente. Certains hommes comme je l’ai exprimé tout à l’heure ont besoin de renforcer leur masculinité, leur côté yang. D’autres viendront chercher à travailler une certaine grâce, ou le sens du rythme. D’autres auront envie de sortir de la solitude et il est vrai que de suivre des cours est une bonne façon de s’ouvrir au monde (cliquer sur le lien). Vous rencontrerez au moins des êtres qui eux aussi aiment danser.
La danse est un langage, une expression et ceux qui s’y essayent, arrivent à s’exprimer aussi avec leur corps, leur regard. Notamment par des attitudes sensuelles, ouvertes et lascives par moment et très effrénées selon la musique. Cet apprentissage donne de la joie. Elle permet de se sentir plus et mieux dans son corps. De bouger et de probablement de prendre confiance en soi et bien évidemment dans les autres. C’est aussi un art thérapie qui permet de faire la paix avec soi tout en continuant une éducation qui n’avait pas inclue cette discipline.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur