Le terme solastalgie rend compte de l’anxiété et de la peine de ces habitants
En effet, solastalgie vient du terme anglais « solace » qui signifie « réconfort » et d’ « algie » qui signifie « douleur ». Notamment ce sentiment se rapproche de la nostalgie ou de la mélancolie. Que l’on peut ressentir lorsque l’on quitte un foyer aimé. A la différence près que cette tristesse est ressentie par des individus qui sont encore chez eux. Un malaise nouveau s’est emparé d’une partie de notre civilisation. Nombreux sont nos concitoyens à éprouver un sentiment d’impuissance, de perte de sens, voire d’angoisse face aux conséquences alarmantes des activités humaines sur la planète. Ce qui est tout à fait normal vu la période délicate dans laquelle nous sommes. Le terme solastalgie rend compte de l’anxiété et de la peine de ces habitants privés du réconfort que procure le fait de se sentir chez soi en sécurité. Force de constater qu’ils éprouvent un sentiment d’impuissance face à la dégradation de leur environnement.
« Solastalgie : la détresse causée par le changement de l’environnement »
D’ailleurs, ce concept a été développé en 2007, par Glenn Albrecht philosophe de l’environnement et ancien professeur à l’Université de Murdoch en Australie. Dans son article « Solastalgie : « la détresse causée par le changement de l’environnement » . Il nous explique que la solastalgie fait référence à la souffrance psychique qu’un individu peut ressentir face à la destruction lente mais chronique des éléments familiers de son environnement.
Notre planète, ses océans, ses glaciers, vont mal. Les scientifiques parlent d’une sixième extinction de la biodiversité, de nos plantes, animaux, insectes en plus de quarante ans. Par conséquent que ce soit l’information, la manière dont elle est diffusée, le réchauffement planétaire, les tornades, ouragans, inondations, feux qui ravagent nombre d’hectares. Et j’en passe, comment ne pas être affecté par cette violence des éléments. Comment ne pas subir et ressentir un sentiment d’impuissance et de manque de contrôle. Pieds et poings liés nous allons droit dans le mur, si rien de drastique n’est fait dans un délais très court.
La solastalgie, c’est un « mal du pays sans exil »
En 2019, le philosophe français Baptiste Morizot étend ce concept à notre condition face aux métamorphoses dues au changement climatique (Cliquez sur le lien un article sur l’empreinte carbone). La solastalgie, c’est un « mal du pays sans exil », écrit-il. La nature est en mutation. Force de constater qu’on ne reconnaît plus le paysage dans lequel on a grandi. D’ailleurs, on a le ressenti d’être dépossédé de son environnement. L’humain est désormais « plus stable que son milieu », des espèces animales et végétales sont en danger, et typiquement les saisons sont bouleversées.
Pour voir du pays, il suffit d’observer l’environnement changer. L’inexploré n’est plus aux confins du monde, mais en bas de chez soi. Les liens entre végétaux et animaux, in fine sont bouleversés par le changement climatique. Et constituent un terrain d’exploration inépuisable dont chacun peut s’emparer. L’inexploré donne à la solastalgie, cette tristesse d’un « exil immobile », d’un avenir inconnu. Il invite à explorer ce monde qui change pour se le ré-approprier.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur
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