Elle a travaillé sur cette notion que l’être est l’apparence
Simone Weil philosophe jusqu’à boutiste née en 1909 dans une famille juive et non pratiquante. Elle est la soeur cadette d’André Weil un mathématicien fort connu. Une quête de vérité et d’engagement de toute une vie. Elle a travaillé sur cette notion que l’être est l’apparence et elle en a repoussé les limites en se défiant de l’interprétation.
Simone reçoit du philosophe Alain la transmission de Descartes. Alors elle écrira deux articles l’un sur l’importance du temps, le déroulement du temps, comment faire de la philo sans penser au temps. Puis l’autre sur l’imagination et ce qui lui plait chez Descartes c’est qu’il dit que l’erreur est première. Toute la philo devrait pouvoir se séparer du monde. Qu’est-ce qui est de l’ordre de mon désir, de mon imagination, de ma réalité.
Elle a écrit un texte sur le Monde de Protée. Elle part de cette image d’un petit enfant qui a très peur la nuit car il voit des formes terrifiantes et hurle. Un adulte arrive allume la lumière et il voit que c’était sa couverture. Elle part du principe qu’à un moment donné le monde fut terrifiant et un être est arrivé a allumé la lumière en quelque sorte. Et alors, les choses se sont remises en ordre et l’enfant a pu retrouver sa place dans ce monde. D’ailleurs tout le travail de la pensée serait de réussir à la fois à comprendre qu’on est dans l’erreur. Qu’il y a un monde potentiellement terrifiant. Probablement que nous devrions chercher comment déconstruire ces images sans le nier pour arriver au réel et ainsi sortir de ce que certains appelle l’apparence.
Pour arriver au réel et ainsi sortir de ce que certains appelle l’apparence
En 1931 elle passe son agrégation et elle va s’inscrire au syndicat de la CGT des instituteurs et acquerra une très mauvaise réputation. De 1932 à 36 ces années vont être fondamentales pour elle. Simone partira trois fois en Allemagne. Elle croit au parti comme tous les intellectuels, arrivée en là-bas, elle fait une longue enquête et elle s’aperçoit que le parti communiste allemand ne défend plus les ouvriers. Qu’il dépend du parti communiste russe.
Simone a toujours été sur le fil, en 1934 elle va se faire engager à l’usine. Elle est chétive, malade très souvent et se fait engager chez Renault Alston, et pendant 1 an elle travaillera là-bas. Enfin, elle va comprendre comment on traite les ouvriers.ères. Elle écrira son journal de l’usine. Puis en 1936, elle partira notamment pour l’Espagne pour combattre le franquisme. Elle s’apercevra et comprendra que les anarchistes espagnols changent et que c’est très compliqué de rester juste et soi-même en temps de guerre.
De 1937 à 40 elle continue toute forme d’engagement syndicaux, elle écrit beaucoup sur l’hitlérisme. En effet, elle parle de régime totalitaire. Et en même temps il s’opère une transformation spirituelle en elle discrète mais intense. Qui a probablement laissé dans l’ombre une œuvre philosophique et politique majeure mais incomplète. L’idée de la grâce et la dé-création, se dé-créer sans se détruire sont des idées qui lui sont chères. Elle sera de plus en plus malade, et deviendra mystique. De 1940 à 43 juive, elle quittera Paris pour Marseille avec ses parents. Puis elle partira à Alger et aux USA. Enfin elle rejoint Londres et écrit « l’enracinement un plaidoyer pour une civilisation nouvelle ».
Savoir distinguer l’être et l’apparence
Le contact avec le réel est un questionnement de tous les instants (cliquez sur le lien une auteure qui nous emmène plus loin). Elle essayera de définir la vérité comme l’éclat de la réalité. Depuis qu’elle est jeune, elle s’inspire de Huserl, de Merlo Ponti. Il faut un objet pour penser, il faut élire le lieu où se trouve le réel l’Allemagne, l’usine, l’Espagne, un lieu susceptible de contenir l’essence de l’époque. Elle cherche à penser son temps. Il y a une distance par rapport à l’actualité, et dire quelque chose qui est essentiel. Probablement de comprendre l’organisation par-delà le travail, et il faut savoir lire le réel qu’elle met en exergue.
La lucidité un thème fort dans son oeuvre. Elle est imprégnée par Spinosa aussi. Dans son premier long écrit de 1934 : « Réflexion sur la liberté et les causes de l’oppression sociale » où elle fait le bilan de sa perception sur le réel « En ce qui concerne les choses humaines ne pas rire ne pas s’indigner et comprendre ». Spinosa, pour elle est un trait d’union qui lui permet de rester lucide. On peut nous empêcher d’agir, nous sommes dépendant de notre milieu. On doit pouvoir s’efforcer de comprendre car tant que je ne comprend pas, je ne peux pas agir.
L’exercice de la lucidité c’est de savoir lire, savoir distinguer l’être et l’apparence. Il n’y a pas une apparence et une interprétation. Notre entourage, la société nous influence à lire le réel, nous conditionne et si nous n’avons pas une personnalité relativement forte nous n’arriverons pas à nous imposer en tant que persona.
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