Au pays des robots, allons-nous partager notre vie, planète avec eux? Part.1

Le Japon est un pays shintoïste, où la différence entre les êtres vivants et les objets n’est pas perçue de la même manière qu’en occident. Le vent, un arbre ou une pierre peuvent avoir un esprit. Alors pourquoi pas des robots.

Ils cherchent à piloter un robot sans télécommande

 
Que cherche-t-on ds les laboratoire de pointes à l’ AIST Institut des sciences et des technologies avancées. Depuis 10 ans une équipe du CNRS y travaille avec des japonais pour développer notamment la communication entre l’humain et les robots. Ils cherchent à piloter un robot sans télécommande ni clavier, à le diriger uniquement par la pensée. S’ils réussissent un tétraplégique pourrait être porté, lavé, aidé pour devenir autonome. Le but de ce groupe c’est de passer par la perception visuelle, l’homme voit ce que le robot voit, pense à ce que le robot doit faire qui in fine lui obéit. Notre approche est centrée sur l’intention. Prenons un exemple si vous regardez un verre d’eau, nous comprenons que vous voulez attraper ce verre, le robot le comprend aussi et il fait le bon geste. Notre approche est plus centrée sur les perceptions que sur le cortex le moteur du cerveau.

Que ce robot puisse sentir son propre état émotionnel

Cb2 n’est qu’un bébé d’un an, il est splendide, ses yeux sont magnifique mais il est un peu triste, un gros bébé de 33 kilos il a été crée pour comprendre les comportements humains. Nous réfléchissons sur l’empathie et sur la communication. Un robot peut avoir les même sensations s’il n’a plus d’énergie, il peut l’exprimer. Une personne peut entrer en empathie avec le robot comme avec un animal de compagnie. Mon souhait est que ce robot puisse sentir son propre état émotionnel et alors le partager avec nous. Le but de ce chercheur est de créer un robot avec des  sensations semblables aux nôtres.

CB2 n’est qu’une étape car le développement d’un être humain commence encore plus tôt. Le Pr Assada a élaboré ce  robot foetal. Ce prototype bardé de capteurs miniaturisé va permettre de mieux comprendre comment un foetus de 35 semaines perçoit le monde, ce qu’il entend, ce qu’il ressent et comment il apprend. Je n’aurai  jamais imaginé que des robots puissent nous aider à mieux comprendre l’humain. Il reste tant de mystères, comment un jeune enfant apprend-il à parler, bien

tôt ce jeune robot babillera, dira ses premiers mots, chantera… Un jour les robots n’auront plus de hauts parleurs pour parler, ils émettront des sons comme nous (cliquez sur le lien Part.2).

Que des robots puissent nous aider à mieux comprendre l’humain

J’entend parler d’Affetto (cliquez sur le lien une vidéo sur ce robot) un tout nouveau robot, il n’existe qu’un seul exemplaire. Des dizaines de mères viennent le rencontrer ici dans ce laboratoire sur le développement du langag

e. L’expérience est la suivante chaque maman entre dans cette pièce et découvre ce robot de l’extérieur. Alors, on observe comment elle réagit face à ce bébé artificiel, si elle lui parle, comment elle le touche, comment elle réagit? L’objectif scientifique est de voir comment une certaine forme d’intimité peut apparaitre entre elle et la machine. Probablement, cette relation si particulière serait une clé du développement du bébé. Les recherches se font dans le plus grand secret, elles n’en sont qu’au début et vont durer plusieurs années.

Pourquoi les scientifiques se donnent-ils tout ce mal pour que les robots nous ressemblent. Pour que nous les acceptions plus facilement. Notamment pour que ces machines puissent évoluer dans un monde fait par l’homme et pour l’homme. In fine pour qu’un jour elles puissent simplement marcher dans la rue parmi nous?

« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur