Au théâtre comme au cinéma, comme si elle enfilait un vêtement
Cette française » Madame tout le monde » qui a cette capacité, ce don de rentrer dans les rôles, que ce soit au théâtre comme au cinéma, de ces personnages comme si elle enfilait un vêtement. Karin Viard, d’ailleurs, je l’ai rencontré par une comédienne, une amie commune, dans les années 1980. Elle avait alors 24 ans. Une jeune femme pétillante qui avait cette énergie contagieuse de vivre. Qui déjà ne prenait qu’un mois de vacances dans l’année entre ses contrats de cinéma et le théâtre qu’elle enchainait avec une décontraction déconcertante (cliquez sur le lien, un article sur Kate Winslet, l’interprétation de son thème astrologique). Elle était déjà très demandé. Une simplicité naturelle émanait d’elle. Un sens de l’humour, une présence que l’on connait tous au travers de son jeu d’actrice. Une personne franche, qui « ne se la joue pas », vraie.
C’est comme une médecine pour elle que de jouer au cinéma comme au théâtre
Karine est une personne profonde qui dans son jeu de rôle libère une énergie qui si elle n’est pas exprimée, aura tendance à se retourner contre elle. C’est comme une médecine pour elle que de jouer au cinéma comme au théâtre. C’est libérateur, ce besoin d’adrénaline est vital. Ce besoin d’aller toujours plus loin dans son travail d’acting. Et c’est là qu’elle est intéressante et c’est pourquoi elle a été reconnue très jeune. Elle a cette profondeur qui lui a permis d’être vu à sa juste valeur et qui lui a ouvert les portes en grand.
Une excellente pièce de théâtre qui m’a beaucoup plu d’ailleurs
Depuis des années, je suis la progression de sa carrière au travers de ces films, interview lorsque je tombe sur un article dans un magasine. J’ai même vu une excellente pièce de théâtre qui m’a beaucoup plu. « L’Amour, la mort, les fringues » joué au Théâtre Marigny Studio en 2011.
Karine a une voix, un rire, une façon à elle de parler. C’est sa marque, c’est elle. Lorsqu’elle arrive sous les projecteurs elle, occupe la place tout simplement avec justesse.
A peine arrivée à Paris elle a travaillé chez Agnès B, une petite année, alors qu’elle progressait très vite dans cette société.
Le théâtre lui a ouvert ses portes et avec un professionnalisme comme si elle retrouvait des mémoires antérieures. Ce que j’appelle couramment les dons. Elle a enchainé des contrats de théâtre et de cinéma, toujours à sa place et en recevant des prix d’interprétation, un césar récemment. Qui lui rendaient des honneurs bien mérités quand à son travail.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur