La mémoire de l’eau, la mémoire des femmes Part.2 secrets de famille

La peur et les secrets de famille se transmettent de générations en générations

La peur et les secrets de famille se transmettent de générations en générations (Cliquez sur le lien Part.1). D’où la malédiction d’être née femme suinte à chaque étage de l’arbre généalogique dans certaines familles. Pour celles qui étaient reléguées à servir, subir, quand elles n’étaient pas humiliées, maltraitées, voire trompées.

Tandis que d’autres, menaient le monde, des courtisanes, femmes de pouvoir, artistes qui ont fait fi des conventions. George Sand, Dora Maar (Cliquez sur le lien un article sur elle),Frida Khalo (Cliquez sur le lien un article sur Frida Khalo), Nicky de St Phalle (Cliquez sur le lien un article sur elle ), Ariane Mnouchkine  (Cliquez sur le lien un article sur Ariane) et tant d’autres qui ont ouvert le chemin, nous ont montré l’exemple. De quelle lignée venez-vous ? Jodorowsky répétait bien souvent, lors de mon apprentissage à ses côtés que pour qui ne connaît pas son arbre généalogique, ses secrets de famille vit comme amputée…

Pour qui ne connaît pas ses secrets de famille vit comme amputée

Alors mesdames au travail, allez remonter le passé et faîtes en sorte que les secrets de famille vous soient enfin révélés (Cliquez sur le lien un article sur  Anne Ancelin Schültzenberger sur le sujet). Que de temps gagné notamment et de souffrances évitées pour vous et vos filles, je vous le promets. Une façon de casser les chaînes de répétition de génération en génération, in fine pour se libérer du passé.

C’est un travail qui pour le moins n’est pas toujours aisé, que de déterrer les cadavres enfouis, faire parler les anciens, qui ne comprendront pas votre quête. Qui seront suspicieux, qui auront pour certains occultés, mis un mouchoir sur des secrets de famille, souvenirs douloureux, voir honteux. Un combat, où vous devrez expliquer, convaincre que vous avez le droit d’avoir accès à la vérité.
Que les larmes versées laveront l’ignominie vécue par certaines dans le silence de plomb qui suinte comme l’humidité dans les murs de certaines maisons. Qui ne disparaîtra jamais, s’il n’a pas été verbalisé, pardonné et sortit du placard où il était enfermé.

Qui ont mis un mouchoir sur des secrets de famille

Vous arriverez à percer des mystères, votre instinct, et votre intuition seront vos boussoles dans cette descente dans le temps, et à la recherche de ses secrets de famille  trop bien gardés pour la plupart. Qui notamment créent des somatisations, des cancers. La maladie, le mal à dire, d’où le besoin vital d’exprimer, et d’ôter les toiles d’araignées. De faire passer la lumière et le pardon dans la solitude des vies de nos ancêtres.

Les femmes ont gardé tant de secrets, incestes, viols, avortements, trahisons, coups bas… Et vous aurez accès à une mémoire  » banale  » car ce fut le quotidien de  tant de femmes. Tant ont été abusées de la sorte. Le fameux sexe faible qui n’avait souvent pas le choix, la facilité de partir, de sortir d’un mariage, d’une communauté écrasante. La peur d’être alors bannie, reniée par toutes les autres qui subissaient sans rien dire. Le fait de ne pas être solidaire, de ne pas cautionner leurs fondements.

A la recherche de ses secrets de famille  trop bien gardés

Force est de constater qu’aujourd’hui nous pouvons de plus en plus révéler la prédation, le mouvement  » Balance ton porc  » y contribue. Et nous montre à quel point hier encore probablement et aujourd’hui certains abusent toujours de nous, et de nos sœurs. Utilisent la peur comme une arme qui les réduit au silence.

A la recherche de ses secrets de famille  trop bien gardés

Cela doit cesser, nous devons pour le coup, nous soutenir, et ensemble nous rendre justice, accuser ceux qui ne respectent pas la loi. Nous avons besoin de compréhension, de douceur, de vérité, d’amour et de sécurité. De nous tenir les coudes, et d’être un être à plusieurs têtes, bras et jambes. La femme doit sortir impérativement de cette solitude qui l’a trop souvent desservit, qui l’a affaiblit pendant des éons.

Elle a besoin notamment de cette écoute, écho, qu’elle peut trouver chez ses consoeurs. Pour pouvoir se lâcher en toute confiance dans un cercle, un groupe, à l’intérieur duquel. Elle sait d’ailleurs qu’elle sera comprise, aimée pour ce qu’elle est sans maquillage, ni fioriture. Un espace où elle n’a pas à séduire, ni à conquérir où elle peut être aimée pour elle-même et accompagnée dans le respect, un  sacrement tangible qui relie chacune dans un engagement intime à l’intérieur de ce cercle de guérison.