Avec tous les moyens mis à sa disposition pour bien-vivre
Pierre Rabhi est un homme de terrain, la terre il connait. C’est sa vie et la base de sa réflexion. Il sait ce qu’une graine peut donner. Il enseigne d’ailleurs en Europe comme ailleurs, l’agroécologie. C’est un homme généreux qui est touché par la faim dans le monde et la précarité. Il n’a pas une once d’égoïsme et sa mission c’est d’aider son prochain, avec tous les moyens mis à sa disposition pour bien-vivre. Tout en commençant par respecter notre Terre-Mère, terme qu’il a employé maintes fois tout au long de notre conversation.
Pour lui, la démocratie telle qu’elle est envisagée dans les pays qui la revendique, est obsolète. Il a dit notamment, qu’il y avait un manque d’intelligence, que tant que les hommes continueront de penser au profit, à la surcroissance nous faisions fausse route. Que nous devrions tout d’abord, bien traiter notre planète, d’arrêter de jouer les apprentis sorciers avec les pesticides et la chimie. La terre est naturellement généreuse et que si on se met à notre place d’homme, d’invités et non de prédateurs, on ne peut que bien s’entendre et bien-vivre ensemble. Que probablement nous n’avons pas besoin de surconsommation. La seule énergie utile et qui fait marcher le monde (qui est d’ailleurs le message du Christ) c’est l’amour. Et que si l’être humain arrêtait tout simplement, de tout détruire et que si nous reconsidérions les choses avec respect et amour nous pourrions peut-être rééquilibrer la vie ici-bas.
On ne peut que bien s’entendre et bien-vivre ensemble
Ce qui transparait dans le message de Pierre Rabhi c’est cette inquiétude tout à fait normale d’un être censé qui s’inquiète de l’héritage, que nous allons laisser à nos enfants et à nos petits enfants. De ce génocide, de cet acharnement créé par le profit à court terme. Comme la destruction massive de la forêt amazonienne pour ne citer que cet exemple, de ce pillage intempestif de nos ressources naturelles.
Que ce soit dans le Salar bolivien la course infernale aux terres rares, la pollution plastique qui met à mal nos océans. Sans compter tous les êtres qui y vivent. La disparition drastiques des massifs coralliens… L’humain se comporte comme un prédateur alors qu’un virus aussi petit soit-il peut, comme nous le voyons depuis quelques mois désorganiser notre vie à l’échelle de la planète.
Nous avons goûté à nouveau à un certain bien-vivre
Je lui confiais encore hier que j’avais aimé particulièrement ce premier confinement. Où nous nous étions tous retrouvés dans un silence oublié depuis des éons. Où le bruit et l’agitation avaient disparu de nos villes. De nos vies et que nous avons goûté à nouveau à un certain bien-vivre. Et notamment nous pu avons voir à quel point la nature qui n’aime pas le vide. Et que tout un chacun reprenait ses droits : que ce soit les animaux ou les végétaux qui réinvestissaient ces cités désertées. J’ai ressenti comme un temps de respiration pour notre « Patcha-Mamma », notre Terre-Mère qui en avait grandement besoin.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur
Pierre Rabhi nous propose un arrêt sur image : Son thème astrologique Part.4