La production de viande avec des cellules souches peut-être une solution
Le bilan écologique est désastreux avec l’élevage qui occupe 30 % de la surface de la terre. Notamment qui entraîne des déforestations. 14, 4 % des émissions de gaz à effet de serre sont générés, 8% de l’eau douce est consommée, ainsi que la pollution des cours d’eau. Ce sont plus de 70 % des terres agricoles qui leur sont indirectement dédiées. 15 000 litres d’eau nécessaires à la production d’un kilo de viande de bœuf.
Les animaux sont généralement entassés dans des enclos ou des cages sans jamais voir la lumière du jour. Viennent ensuite les conditions de transport, puisque les animaux sont souvent forcés de parcourir des milliers de kilomètres dans des camions sans eau ni nourriture. Et, bien évidemment, la mise à mort de l’animal elle-même, qui ne respecte pas toujours la loi.
Si des personnes ont tout simplement décidé de bannir les produits d’origine animale de leur consommation. D’autres ne sont pas prêts à y renoncer. C’est pourquoi la production de viande de synthèse, cultivée à partir de cellules souches dans les laboratoires, pourrait être une solution. Problème : goût et texture n’étaient pas franchement réussis. Une équipe de chercheurs a cependant réussi à concevoir une viande de synthèse réellement proche de la « vraie » viande.
Son idée de la viande de synthèse à base de cellules souches
Le Pr Mark Post travaille actuellement à l’université de Maastricht à une alternative non végane pour sauver le climat et éradiquer la famine. Son idée de la viande de synthèse à base de cellules souches. Nous avons tous en effet, des cellules souches dans nos muscles squelettiques et les vaches en ont aussi. La seule fonction de ces cellules souches c’est de produire du tissus musculaire. Elles sont là, probablement à attendre de pouvoir réparer une éventuelle lésion du muscle. Elles peuvent accomplir cette tâche autant à l’intérieur qu’à l’extérieur du corps . En 2014 le Pr Post présente son travail à la presse mondiale. Voici le 1 er steak haché, créé en laboratoire. Son coût de production 250000 dollars pour élaborer ce steak à base de cellules souches.
Il aura fallut 3 mois pour la reproduction des cellules souches. C’est moins de temps qu’il n’en faut que pour élever un boeuf, destiné à la production de viande. En principe la technologie de la viande in vitro fonctionne aussi avec le poulet et l’agneau. Les possibilités semblent infinies. A partir de ce petit échantillon, nous avons pu notamment, cultiver suffisamment de cellules souches pour obtenir du steak haché. (Cliquez sur le lien une vidéo sur la fabrication). Faîtes le calcul le nombre de dédoublement de cellules que l’on peut obtenir à partir de ce simple échantillon permettrait d’obtenir 10000 kg de viande. Dix tonnes de viande produite avec seulement deux cellules souches.
Les cellules souches sont plongées dans un liquide nutritif
Tout d’abord, les conditions d’élevage intensif, dont proviennent 80 % des animaux utilisés pour l’alimentation humaine, sont fortement dénoncées par les associations. Les animaux sont généralement entassés dans des enclos ou des cages sans jamais voir la lumière du jour. Viennent ensuite les conditions de transport, puisque les animaux sont souvent forcés de parcourir des milliers de kilomètres dans des camions sans eau ni nourriture. Et, bien évidemment, la mise à mort de l’animal elle-même, qui ne respecte pas toujours la loi.
Comment crée-t-on de la viande en laboratoire ? Les cellules prélevées sont placées dans des incubateurs qui reproduisent les mêmes conditions que l’intérieur d’une vache. Invisibles à l’œil nu, les cellules souches sont plongées dans un liquide nutritif contenant du sucre, des acides aminés et des vitamines. Où d’ailleurs elles vont alors se multiplier. Ces petits “morceaux” de viande sont semblables à de la viande hachée. Et cependant peuvent être utilisés pour les hamburgers et les boulettes de viande. Pour obtenir un résultat plus proche d’un steak (Cliquez sur le lien Part.1), et c’est là la grande nouveauté, ils ont “assemblé” ces morceaux de cellules musculaires grâce à un échafaudage à base de soja.
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24 décembre 2023 à 16:35
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