Le Pr Sinha promesse et course folle pour sauver le Gange Part.1

 

Chaque jour un milliard sept cent mille d’eau litres usés se déversent dans le Gange, devenu au fil du temps une rivière sacrément polluée. Malgré le milliard d’euros de fond dépensé par le gouvernement indien en matière de lutte contre la pollution. Le Gange se meurt, probablement atteint par des bactéries qui finissent par l’emporter sur mère nature. Le Pr Sinha, s’est fait la promesse lorsqu’il était enfant, de veiller sur le Gange, afin de le protéger des excès de l’homme. Force est de constater que sur les berges du Ganges vivent des millions d’indiens au quotidien. Ils y font leur toilette, y jettent leurs détritus avant de s’y baigner.

 

Symbole de la pureté dans la tradition hindou, le Gange reçoit par ailleurs, chaque année la visite de millions de fidèles venant se laver de leurs péchés ou brûler leurs morts. Derrière ce rituel, pourtant une triste réalité, on estime en effet que chaque jour, le fleuve sacré reçoit 400 tonnes de restes humains, 400 tonnes auxquelles s’ajoutent 1550 tonnes de bois utilisé pour la crémation sauvage, alors qu’il existe des crématorium électriques. Sans compter plusieurs milliers de carcasses d’animaux laissés à l’abandon. Pour détruire les restes des corps, la nature est mise à contribution, et parfois aidée par le gouvernement qui y introduit des tortues nécrophages, ou des reptiles aussitôt capturés et consommés par des riverains pauvres.

 

Pour lutter contre les dérives d’usines ou de pêche qui contribuent à la pollution, le Pr Sinha fait couramment voter des lois visant à protéger la faune et la flore, et notamment les dauphins dont la chasse interdite est fortement réprimée. Le Pr Sinha nous confirme que la population des dauphins n’est plus en danger, et que la qualité de l’eau s’améliore grâce aux efforts fournit par eux.

L’huile de dauphin sert aux pécheurs pour attraper du poisson mélangé à des intestins. Il a pu faire un sanctuaire pour les protéger sur une zone de 50 km, interdite à la pêche.

 

 

Un fleuve se meurt et la tradition demeure. Même s’il a d’ailleurs été reconnu juridiquement comme personne morale (Cliquez sur le lien, un article sur Sadhguru). Pour la fête de la lumière Diwali, plus de deux millions de pèlerins sont attendus sur les rives du fleuve. Et si c’était le seul événement de l’année. Le Gange est notamment au centre de toutes les festivités indiennes. Il a une place essentielle dans ce pays et dans la vie de ses habitants. Force de constater, qu’ils n’ont pas de conscience écologique. Et d’ailleurs, qui continuent inlassablement à détruire ce fleuve sacré qu’ils vénèrent, triste réalité.

 

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