Roland Topor réalise la couverture de la revue Bizarre, sa première publication
Roland Topor est né à Paris, le s’en est allé, le est un illustrateur, dessinateur, peintre, écrivain, et poète. Sa lune en Poisson Conjointe à son Mars et Opposée à Neptune l’entraine vers des mondes oniriques. Il a une imagination fertile et sera irrésistiblement vers le surréalisme. Il a pléthore de cordes à son arc. Notamment son Mercure en Sagittaire lui permettra de s’exprimer entre autre par la mise en scène, la chanson, l’acting et le cinéma français.
Fils du peintre et sculpteur Abram Topor, le jeune Roland passe ses premières années à Paris. Puis avec l’arrivée de la guerre sa famille décide de partir en zone libre. En Savoie où ses parents, immigrés polonais et juifs attendront la libération.
Topor étudie aux Beaux-Arts de Paris en 1955. Et notamment il réalise en 1958 la couverture de la revue Bizarre, sa première publication. En 1960, sa première exposition est organisée par la Maison des Beaux-Arts. Puis son premier livre de dessins, « Les Masochistes », est publié chez E. Losfeld. Il sort alors sa première nouvelle, « L’amour fou », dans la revue « Fiction », à laquelle il collaborera régulièrement. Une période créative à son apogée, un style mordant. Artiste prolifique qui puise son imagination en lui. Topor n’a pas fini de nous surprendre.
Roland Topor avec : « La Planète sauvage » obtient le prix spécial du jury à Cannes
À partir de 1961, Roland Topor participe au journal Hara-Kiri dont il partage le culte de l’humour noir, décapant et cynique. En 1962. Dès sa première rencontre avec Breton. Il fut convié par Fernando Arrabal et Alexandro Jodorowsky (Cliquez sur le lien, un article sur Alejandro Jodorowsky) a une réunion surréaliste menée par André Breton. En réaction au dogmatisme de celui-ci, les trois compères créent le mouvement Panique (Cliquez sur le lien, un article sur ce sujet) très proche du surréalisme mais qui ne connait ni hiérarchie, ni dogmatisme, ni sérieux.
Attiré par le cinéma d’animation, le cinéma tout court. Roland Topor s’y essaiera dans plusieurs domaines. Forcé de constater qu’il a une curiosité insatiable. Il aime apprendre. Ce qui est plutôt une qualité. Après plusieurs courts-métrages, le long-métrage La Planète sauvage obtient, en 1973, le prix spécial du jury à Cannes. Son émission Italiques en 1974 accueillera Fernando Arrabal.
Roland Topor joue dans Nosferatu, fantôme de la nuit
Comme acteur, il tient quelques seconds rôles ( « Celles qu’on n’a pas eues » de Pascal Thomas, « L’Araignée de satin », etc.). Et pour le coup, il joue dans le film de Werner Herzog, « Nosferatu, fantôme de la nuit ». Aux côtés d’Isabelle Adjani et de Klaus Kinski un casting prestigieux qu’il aura la chance de rejoindre. .
Topor réalise aussi beaucoup d’affiches (Le Tambour de Volker Schlöndorff, L’Empire de la passion de Oshima, L’Ibis rouge de Jean-Pierre Mocky).
Un artiste « illimité » pour qui le mot liberté dans tous les sens du terme est au centre de sa vie, de son art.
La liberté de penser, de s’exprimer, de travailler, de vivre, de créer… Roland Topor a gardé la fraîcheur du poète qu’il a toujours été. Il avait cette envie d’apprendre, de découvrir et surtout de ne pas se rigidifier. C’était un être vivant, pour qui rien n’était impossible. A recherche de nouveaux supports pour laisser couler sa créativité. Sa vision du monde, qu’il partageait généreusement.
« Les Papotes Mystiques » et Médiations et Soin Guérisseur
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L’incontournable fascinant Roland Topor, un artiste « illimité » Part.2