Le Bwiti raconté par NobleWolf Part.2 Iboga

Quand on prend de l’Iboga on est dans un état paradoxal

Une des plus grosses peurs de Pierre lors de son premier voyage au Gabon. Pour vivre son initiation dans le Bwiti a été de vivre des cérémonies. Qui ont duré notamment plusieurs jours, jusqu’à une semaine parfois sans dormir. On lui avait toujours dit que l’on pouvait ne pas manger pendant 40 jours mais que si on ne dormait pas plus de trois jours. On pouvait en mourir. En fait il a compris grâce à ces rituels que c’est plutôt, que si on ne rêvait pas pendant trois jours qu’on pouvait perdre la vie.

Quand on prend de l’Iboga on est dans un état paradoxal qui ne nécessite pas de rêver dans le sens usuel du terme. Notre conscience est expansée et on a plus les mêmes besoins vitaux. On est rempli d’amour, on vit dans le monde de l’âme et plus dans celui du corps.

Lors de sa première initiation au Gabon dans le Bwiti, Pierre, a été reconnu comme dépositaire de l’esprit d’un grand N’Ganga ( chaman) mort trois ans auparavant. Comme ces Maîtres tibétains qui partent à la recherche de la nouvelle incarnation de leur Maître qui vient de faire le passage. Il était important pour la famille du Bwiti qui l’avait initié qu’il vive très rapidement tous les degrés initiatiques du Bwiti ( Mueri, Khono, M’Bumba-Ynao  ) … Et force est de constater que Pierre n’a pas compris dans un premier temps ce qui lui arrivait. Toutes ces initiations lui semblaient prématurées tout en acceptant de les vivre.

Enfin, un jour, Pierre a demandé à l’Esprit de l’Iboga

Enfin, un jour, Pierre a demandé à l’Esprit de l’Iboga. Alors qu’il sentait des fuites énergétiques dans son cœur, son corps et son âme de l’aider à les refermer. Il a prié aussi le Bois Sacré de le soutenir pour arrêter de fumer du Cannabis. Au moment où il a fait ces demandes. Elles n’étaient pas liées dans son esprit. Et il s’est aperçu lors de ce rituel que c’était la même problématique en fait.  Il n’a plus jamais fumé de Cannabis depuis ce jour. L’Iboga est une Médecine qui aide au sevrage de ce type d’addiction, qui a un pouvoir de guérison. Elle sait ce qu’il faut soigner en toi.

En France l’Iboga est une médecine africaine. Communément, elle a la capacité de résoudre les problèmes de dépendance à l’héroïne, à l’alcool, et aux drogues dîtes dures. Selon Pierre, c’est une vision occidentale réductive. Car ( lors de ses voyages et pratiques en Afrique),  il a compris que pour les africains la notion d’addiction va bien au-delà des drogues. Pour eux, une personne malade vit aussi une addiction.  Il y a une identification entre  la maladie et  l’addiction ( le non contrôle parfois la destruction du corps physique ). Car selon eux, au risque de me tromper, lorsqu’on est souffrant, ou drogué on est sous une emprise. Il y a bien un lien entre le manque et l’addiction. Et ainsi une maladie est une addiction et une addiction est une maladie ce qui est difficilement acceptable pour un esprit occidental, et pourtant …

En France l’Iboga est une médecine africaine

Il est dans la nature humaine de vouloir souffrir le moins possible. Et chacun d’entre nous fait de son mieux toxicos ou malades avec la conscience qui est la sienne à cet instant-là. En prenant une Plante Maitresse on devient soleil. Et on peut donc apporter un éclairage différent sur les situations qui amènent de la souffrance. Et des solutions autres que la maladie ou la toxicomanie peuvent émerger.