Le Kambo une Médecine ancestrale de la Grande Forêt Part. 2

le Kambo contient un «cocktail chimique fantastique avec des applications médicales potentielles inégalées

Et la même année en 1980 le pharmacologue italien Vittorio Erspamer de l’Université de Rome. Il a été nommé deux fois pour le prix Nobel. Et qui est considéré comme le premier scientifique notamment à analyser le Kambo dans un laboratoire. A conclu que le Kambo contient un «cocktail chimique fantastique avec des applications médicales potentielles inégalées par n’importe quel autre amphibien».

Le Kambo est administré par de petites brûlures sur la peau, déclenchant immédiatement une variété de réactions chimiques bénéfiques dans le corps humain. Le Kambo a la capacité, contrairement à beaucoup d’autres substances naturelles et pharmaceutiques, de traverser la barrière hémato-encéphalique. Et de produire ses effets également au niveau du cerveau. Les cellules humaines s’ouvrent elles-même aux propriétés bénéfiques du Kambo. Contrairement à de nombreuses substances qui sont filtrées et éliminées par le système de défense hautement intelligent du corps.

Dans ce cocktail chimique, nous trouvons d’ailleurs des peptides. Qui effectuent d’ailleurs des tâches de type hormonales. Tandis que d’autres apportent un soutien aux processus cellulaires vitaux (apprentissage, mémoire, métabolisme de certains neurotransmetteurs). D’autres ont un effet puissant sur les muscles gastro-intestinaux, les sécrétions gastriques et pancréatiques, la circulation sanguine et la stimulation du cortex surrénalien, de l’hypophyse et du système reproducteur.

D’autres encore possèdent des pouvoirs analgésiques puissants. Et enfin, d’autres sont capables d’inhiber la croissance des cellules tumorales. Et on trouve également des peptides antimicrobiens, antifongiques, antiviraux et anti-protozoaires. Cette dernière propriété ouvre une nouvelle brèche dans la lutte contre les infections bactériennes. Qui ont développé une résistance aux antibiotiques. Qui existent déjà sur le marché, en utilisant ceux-ci pour appliquer les nanotechnologies à ces biopeptides modernes.

Contrairement à l’Ayahuasca le Kambo n’a rien de psychédélique

Depuis 1966, de nombreux peptides dans la sécrétion du Kambo ont été isolés, caractérisés et synthétisés. Pour témoigner de ses propriétés médicinales, il existe plus de 70 brevets de Kambo déposés dans le monde pharmaceutique, principalement aux États-Unis.

Depuis des millénaires, les tribus amazoniennes utilisent et bénéficient de ce cocktail chimique selon leurs traditions ancestrales, leur intuition et leur magie. Il nous appartient maintenant, au-dessus de notre culture rationnelle et scientifique. Et accompagnée et soutenue par elle, de profiter de ce don de la nature. Et d’en tirer tous les bénéfices, au-delà de ce que nous démontrent les multiples expériences pharmacologiques menées dans les laboratoires scientifiques.

Le chaman, le pratiquant, extrait le venin de cette grenouille particulière afin de l’appliquer à des endroits spécifiques sur le corps des participants, lors de cérémonies chamaniques. Contrairement à l’Ayahuasca le Kambo n’a rien de psychédélique, c’est uniquement un expérience physique, reconnue pour ses bienfaits purificateurs au niveau du corps et de l’esprit. Une expérience parfois violente, nécessaire dans ces contrées où la vie est difficile. Où chaque jour ces êtres doivent affronter des situations qui ne peuvent être imaginées ici dans nos villes aseptisées.

Le chaman brûle la peau à plusieurs reprises, à l’aide d’un bâton en bois. D’où les cicatrices en pointillés qu’on peut voir sur la cheville ou l’épaule des initiés. Ensuite, il applique le venin. Au bout de quelques minutes, les participants se vident littéralement… Ils vomissent et défèquent violemment. Cela dure de 20 minutes et une heure.

Les effets positifs du Kambo, ne sont plus à démontrer, tant il existe de témoignages

 
Les effets positifs du Kambo, ne sont plus à démontrer, tant il existe de témoignages. Il est reconnu comme l’un des plus puissants remèdes naturels pour améliorer le système immunitaire. On dit qu’il est 4 000 fois plus fort que la morphine. Mis à part cela, il aide comme l’Ayahuasca et Iboga pour n’en citer que quelques-unes. A lutter contre les dépendances (alcool, drogue, tabac) entre autres. Et notamment la dépression, il prévient aussi le développement des tumeurs, améliore la circulation sanguine et sans aucune doute lave l’estomac et les intestins… Médecine efficace dans la grande forêt.

Après une séance de Kambo, l’esprit et le corps sont purifiés, plus clair. Un sentiment de bien-être s’ensuit…
Sans compter que le Kambo est parfois utilisé avant une cérémonie d’Ayahuasca, vivre cette expérience purgatoire prédisposerait les participants à une meilleure expérience spirituelle.
Les natifs de ces terres privilégient ce besoin de purification afin que la connexion spirituelle soit la plus intense possible.