Maria Sabina la célèbre chamane zapotèque Part.5

Si Maria Sabina constitue un emblème ethnique « positif »

Une possibilité d’appréhender la vie autrement pour celles et ceux qui suivent l’enseignement de Maria Sabina. C’est souvent une rupture avec un passé qui n’apportait pas la joie escomptée et un nouveau départ dans la vie. Une vie avec plus de considération pour la nature. Un sentiment d’être la Nature, d’en faire partie et de ne plus la détruire. De nourrir différemment son corps là aussi de le respecter, de le soigner. Le coeur s’ouvrira à l’amour de tout un chacun, et de son prochain. Ces rituels apporteront une remise en question certaine de celui qui en aura fait l’expérience. D’un chercheur de vérité lambda, la personne s’engagera sur un chemin spirituel qui l’aidera à bonifier sa vie. A changer son rapport à la mort, car ces Plantes Sacrées donnent l’accès au monde de l’âme. Et notamment permettent de voyager durant les sessions dans différents plans de l’autre côté du voile.

Maria Sabina sera celle qui restera dans les mémoires

Une quête qui au départ pousse certaine personnes à la recherche de Dieu. Comme ces hippies dans les années 1960 qui allaient au Mexique Cliquez sur le lien un article sur Maria Sabina Part.1) et que Maria Sabina a initié. Alors qu’elle ne comprenait pas ces blancs qui étaient dans cette recherche. Alors que les mexicains dans les pueblos eux consommaient depuis des éons, ces fameux champignons pour se soigner.

Maria Sabina explique que lors de ces cérémonies elle a accès aux livres de médecine. Elle sait si une personne doit faire le passage vers l’autre monde ou si elle va pouvoir le guérir. La quête n’est pas la même. Mais elle est une passeuse, elle ouvre les portes de ses mondes de Lumière. Et d’ailleurs sans trop se poser des questions, elle sera celle qui restera dans les mémoires. Même si elle est trop souvent montrée du doigts dans les communautés d’indiens mazatèques. C’est comme si elle connaissait l’ampleur de sa mission.